CGPA, société d’assurance mutuelle dédiée aux intermédiaires en
assurance et en finance, est partenaire de la Fondation du patrimoine. Ensemble, ils contribuent à la restauration, à la préservation et à la
mise en valeur de notre patrimoine. Parmi leurs nombreux projets : le
cotre-pilote Marie Fernand est l’un des plus anciens voiliers de France.
Classé Monument Historique en 1986, il navigue désormais sous ses 225
m² de voilure entièrement rénovée. Afin de célébrer la remise en état du jeu de voiles du Marie-Fernand,
une rencontre est organisée, le mercredi 30 octobre 2013 à 10h30, quai
des Antilles (bassin Vatine), au Havre, en présence d’ Hervé Lancelot,
Directeur Général de CGPA, Edouard Labelle, Délégué de Haute-Normandie
de la Fondation du patrimoine et Ronan Daniel, Président de
l’Association Hirondelle de la Manche, porteur du projet.
Un des plus anciens bateaux de travail
Marie-Fernand est un bateau de service : arborant fièrement dans ses
voiles son immatriculation H23, il servait à amener les pilotes
jusqu'aux navires arrivant au port. Le pilote maritime débarquait de la
pilotine pour grimper à bord du navire et le guidait à travers la baie
de Seine jusqu'à son amarrage au quai. D'une flottille d'une quarantaine
d'unités en 1914, Marie-Fernand est l’unique survivant sous pavillon
français et l'un des plus anciens bateaux de travail, construit en
France, encore à flot.
Ce voilier est construit par le chantier Abel Le Marchand pour le pilote
Eugène Prentout, qui lui donne le nom de ses deux enfants : Marie et
Fernand. Il est lancé le 7 Juillet 1894 ; commence alors une longue
carrière qui se perpétue encore de nos jours. Le 24 Juillet,
Marie-Fernand participe aux grandes Régates du Havre, et remporte la
course réservée aux bateaux pilotes, la coupe la plus convoitée à
l'époque. Sa carrière au pilotage se déroule tant au Nord jusqu'au cap
Gris-Nez que dans l'ouest passé les roches des Casquets. Un fait
glorieux contribue à l’attribution de la légion d’Honneur à son pilote :
le sauvetage de sept marins de la goélette française "Marthe".
Marie-Fernand, désarmé du pilotage en 1917 sera ensuite utilisé pour la
pêche et la plaisance. En 1984, un courtier en yachts le vend à
l’association de l’Hirondelle de la Manche. Le bateau, participe aux
grands rassemblements de gréements traditionnels et aux fêtes nautiques
locales; il régate aussi dans la baie du Havre, barré par Eric Tabarly.
Il embarque également des lycéens du Havre, des handicapés en fauteuils
roulants, et de nombreux admirateurs de la navigation traditionnelle.
Suite à une déchirure du jeu de voiles du Marie-Fernand en juin 2011,
l’association l’Hirondelle de la Manche entreprend un vaste chantier de
restauration pour restituer l’ensemble de la voilure d’origine. Afin de
réunir les 30.000 € nécessaires, somme importante pour l’association,
celle-ci fait appel à la DRAC Haute-Normandie, à la Ville du Havre, mais
aussi à la Fondation du patrimoine qui lance une opération de
souscription populaire. De nombreux donateurs se manifestent, et CGPA,
partenaire national de la Fondation du patrimoine, choisi d’apporter un
soutien complémentaire.
Un mécénat à dimension humaine et proche
CGPA et la Fondation du Patrimoine ont signé une convention de
partenariat triennale en juin 2011. Le mécénat de CGPA permet de
soutenir le financement de projets de sauvegarde et de valorisation
d'éléments de patrimoine bâti public ou associatif liés à l’eau, ou
considérés comme des «symboles de ville ou de village». La rénovation de
la voilure du cotre pilote Marie Fernand est l’un des 28 premiers
projets soutenus par CGPA dans le cadre de ce partenariat.
Ce partenariat favorise des rencontres nouvelles autour du patrimoine
régional, permet de tisser des liens et de soutenir la restauration
d’édifices locaux. C’est le souhait de CGPA : faire que son action de
mécène soit à l’image de son métier : inscrit dans l’humain et la
proximité. Les intermédiaires d'assurance, agents et courtiers notamment
sont présents partout en France. Ils sont des relais d'opinion
importants, ils connaissent leur territoire, la culture locale, ils
vivent et travaillent en symbiose avec leur environnement. CGPA
s'adresse à eux tout au long de l'année et souhaite renforcer les liens
de proximité avec ses adhérents, partager les valeurs d'écoute et de
service. (www.voilesnews.fr)
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