Si
la journée d’hier a été tonique, avec entre 20 et 25 nœuds, celle
d’aujourd’hui a été bien différente. C’est en effet dans un temps de
demoiselles que les concurrents du 20e Grand Prix Guyader ont bataillé
ce dimanche. De quoi ravir les équipages du concours de Pêche Groix
& Nature qui ont bénéficié de conditions idéales pour poursuivre les
débats et réaliser des prises en nombre, en témoigne le joli score de
280 points atteint par les vainqueurs, Manu Adam et ses hommes.
Les
autres n’ont pas été en reste puisque malgré les petits airs, les IMOCA,
les Class40 et les ETF 26 ont réussi à disputer un parcours côtier et
des runs de vitesse tandis que les Windsurfer ont enchaîné deux courses.
Mais ce changement de décor radical par rapport à celui de la veille a
logiquement bousculé un peu les classements et resserré la donne.
Concours de pêche Groix & Nature : un succès !
Après
une première journée de compétition écourtée hier en raison des
conditions de mer et de vent difficiles, les 43 équipages du concours
Groix & Nature ont bénéficié de conditions quasi parfaites pour
repasser aux affaires dès 8 heures, ce dimanche. Et le moins que l’on
puisse dire c’est que la pêche a été bonne, ainsi qu’en témoigne
Christophe Soares, Président Directeur Général de Navicom et ambassadeur
de l’événement désormais 100% no-kill. « Beaucoup
de poissons d’espèces différentes ont été prises, parmi lesquelles du
bar en quantité plus que ce que l’on pouvait imaginer, mais aussi de la
dorade grise, de la vieille bleue et même un squale. Si ce dernier n’a
pas été comptabilisé, il nous permet d’envisager de rajouter la
roussette au tableau des espèces du concours pour la prochaine édition.
Le fait que les conditions permettent aux équipages d’aller jusqu’en
bout de zone a pas mal modifié le classement établit à l’issue de la
journée d’hier. Au final, c’est le team Ar Men de Manu Adam qui s’impose
devant l’équipage amateur Picmous mené par Mick Poussier avec un total
de dix espèces de poissons différentes prises pour un total de 280
points. Un joli score », assure Soares, ravi du succès de cette 6e édition tout comme Marianne Guyader, Directrice Générale de Groix & Nature.
«
Le concours, ouvert à tous les passionnés, a su se renouveler puisque
cette année, il s’est déroulé sur deux jours contre un auparavant, et
s’est joué en 100% « no-kill ». Cela a permis d’ouvrir la compétition à
différentes typologies de personnes : les femmes, les jeunes, les pros,
les amateurs… On a vu que chacune de ces catégories, ça avait été très
disputé. Cela montre à la fois que la pêche est à la fois un vrai sport
et une discipline très actuelle. Nous sommes ravis d’avoir ainsi
contribué à la promotion de la multi pêche », a expliqué Marianne Guyader
Classements
Général : 1. Ar Men (Manu Adam) 280 pts ; 2. Picmous (Mick Poussier) 260 pts ; 3. L’Arnaquente (René Le Bars) 220 pts.
Féminin
: 1. Krikamaste (Christophe Kerloc’h) 185 pts ; 2. Drennec (Jean-Claude
Becker) 160 pts : 3. Suprise (Fabienne Perrot) 150 pts.
Junior
: 1. Nino (Grégoire Marchadour) 175 pts, 2. Caja4c (Raphaël Brunias)
160 pts, 3. Breizh Fishing (Aurélien Faillard) 125 pts.
Défi Pom’Potes : Du petit temps et quelques surprises
Les
prévisions de vent n’étaient pas des plus optimistes pour cette journée
de dimanche. C’est, de fait, avec de tous petits airs que les bateaux
de la course au large ont composé aujourd’hui lors du parcours côtier de
8 milles qui leur était proposé aujourd’hui. « C’était
quand même un peu la mistoufle avec des risées, des molles, des
bascules… A bord de Chocolats Pariès Coriolis Composites, on s’en est
bien sorti parce qu’on avait vraiment le bateau pour ce type de temps », a indiqué Luke Berry, équipier de Jean-Baptiste Daramy sur un Pogo S2 construit en 2011 pour Stéphane Le Diraison. « On
a eu pas mal de réussite dans les transitions mais on a aussi fait des
trucs dans le bon sens. La preuve, on est parvenu à passer toutes les
marques en tête et à finir deuxième au scratch derrière le 60 pieds
IMOCA Arkea-Paprec de Sébastien Simon », a détaillé le navigateur
franco-britannique, pas mécontent de sa performance du jour, mais aussi
d’avoir vu le vent progressivement se renforcer petit à petit au fil de
la journée. « Ce matin, c’était franchement
mou, avec entre 1 et 7 nœuds de vent mais cet après-midi, pour les
runs, c’est monté à 12-14 nœuds, ce qui nous a permis de nous amuser et
de régaler les partenaires présents à bord », a ajouté Berry, par
ailleurs impressionné par les performances réalisées dans ces conditions
par les ETF 26. Ces catamarans volants ont, de fait, largement dominé
les runs et réussi à établir des pointes à 20 nœuds malgré les
conditions.
Classements généraux (avant jury)
Class40
: 1. Serenis Consulting (Jean Galfione) 12 pts ; 2. Beijaflore (William
Mathelin Maoreaux) 14 pts : 3. Volvo (Jonas Gerckens), 16 pts. (7
inscrits)
IMOCA
: 1. Arkea-Paprec (Sébastien Simon) 10 pts ; 2. Initiatives Coeur
(Samantha Davies) 19 pts ; 3. Maître CoQ (Yannick Bestaven) 24 pts. (9
inscrits)
ETF26
: 1. Team Pro (Jean-Christophe Mourniac) 3 pts ; 2. Gaspe (Antoine
Koch) 6 pts ; 3. Tixwave (Bernard Vananty) 10 pts. (5 inscrits)
Windsurfer Trophée Nautic : changement de temps, changement de leader
Si
Maud Herbert, multiple championne du Monde de planche à voile entre
1991 et 1996, a fait forte impression, hier, dans la brise, ce dimanche,
dans les petits airs, c’est Faustine Merret, championne olympique de la
discipline à Athènes en 2004, qui s’est montrée la plus à l’aise. La
Brestoise n’a, en effet, pas fait de détail en remportant les deux
courses du jour, en l’occurrence un parcours construit et un raid
d’environ 5 milles entre la plage des Sables Blancs, le Coulinec, l’île
Tristan et le port de Tréboul. « Ce matin,
avant de partir sur l’eau, j’ai lu les instructions de course et j’ai
pris un chronomètre. En clair, je suis vraiment passée en mode « régate
». J’avoue que j’ai même pompé. Forcément, ça s’est mieux passé qu’hier
surtout que les conditions ont été plus adaptées à mon gabarit cet
après-midi, avec entre 6 et 8 nœuds. Et comme je savais que je ne serais
pas là demain, activités professionnelles obliges, j’ai tout donné
aujourd’hui pour vraiment me faire plaisir. J’ai mené la première manche
de bout en bout mais j’ai dû davantage me battre pour la seconde car je
n’ai pas pris un très bon départ contrairement à Maud Hébert et Hervé
Petijean », a commenté la Brestoise qui se hisse, ce soir, à la
première place au classement général à égalité de points avec son
ancienne rivale mais qui ne défendra donc pas sa place lors du troisième
et dernier jour de compétition pour les Windsurfers ce lundi.
Classement :
1. Faustine Merret (Crocos de l’Elorn Brest) 6 pts ; 1ex. Maud Herbert
(SR Douarnenez) 6 pts, 3. Hervé Petijean (Aloha Attitude) 10 pts. (25
inscrits)
Protection de l’océan : tous concernés
« Ocean As Common », l’appel pour l’Océan, bien commun de l’humanité (www.OceanAsCommon.org),
est en effet Partenaire du Grand Prix Guyader et de la Bermudes 1000
Race Douarnenez Brest, « Ocean As Common » a proposé une conférence sur
le port du Rosmeur, entre 10h30 et 13h00 ce dimanche. Pour l’occasion,
de nombreux acteurs locaux étaient présents au côté de Catherine
Chabaud, parmi lesquels Yves Denöes, président de l'Académie de Marine
puis Alexia Barrier et Romain Attanasio, deux skippers de la classe
IMOCA. Ouverte à tous, celle-ci a permis de présenter les missions de
l’association mais aussi de mettre en avant des personnalités
inspirantes qui se mobilisent concrètement pour la protection de
l’océan. « C’est toujours très intéressant
de rencontrer des gens d’univers différents, que ce soient des
entrepreneurs de l’industrie nautique, des plaisanciers, des navigateurs
ou autres. Nous travaillons tous dans le même sens. L’appel d’Ocean As
Common est essentiel et nous devons faire passer le message au grand
public », a commenté la skipper du 60 Pieds 4myPlanet, femme et marin engagé.
Le départ de la Bermudes 1000 Race Douarnenez - Brest reporté
Initialement
prévu mercredi 8 mai à 13h, dans la foulée du Défi Pom’Potes, le départ
de la Bermudes 1000 Race Douarnenez-Brest sera finalement donné le
lendemain à 17h. Cette décision de la direction de course, validée par
les organisateurs, est dictée par les conditions météo difficiles
annoncées mercredi. Inscrite au calendrier des IMOCA Globe Series en
2019 et sélective pour le Vendée Globe 2020, l’épreuve proposera un
parcours de 2000 milles entre Douarnenez et Brest avec des passages au
phare du Fastnet (Mer d’Irlande) et au large des Açores.
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