giovedì 20 novembre 2014

Alessandro Di Benedetto 6ème de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe en IMOCA


A bord de Team Plastique-AFM Téléthon, le skipper franco-italien Alessandro Di Benedetto boucle sa Route du Rhum-Destination Guadeloupe en 6ème position de la catégorie IMOCA (monocoques de 60 pieds), après 16 jours 11 heures 4 minutes et 30 secondes de course (passage de ligne à 20h04 heure locale, 01h04 heure métropole).   Le navigateur aura souffert jusqu’au bout pour boucler cette 10ème édition de la mythique course transatlantique entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre (Guadeloupe).  Seul IMOCA engagé à être équipé d’une quille fixe là où les nouvelles générations ont des quilles pendulaires plus performantes, sur un bateau de 1997, Alessandro n’était cependant pas là pour faire de la figuration. 
 
Une accumulation de pépins techniques (safran endommagé réparé en mer, voiles déchirées, pilotes automatiques en panne) et physiques (douleurs au dos et au sacrum après une chute à bord, grosse tendinite, intoxication) auraient pu avoir raison de sa détermination. Il n’en fut rien.

Se dépasser, relever des défis, des points communs entre la course océanique et l’AFM Téléthon.
Sur Team Plastique-AFM Téléthon, Alessandro Di Benedetto embarquait aussi les couleurs d’une cause lui tenant à cœur et promettait de faire une jolie course, pour les malades et leurs familles, les équipes du Téléthon et les nombreux bénévoles engagées dans cette superbe aventure.  Il a tenu parole en allant au bout de ses capacités physiques et mentales en tirant toutes les forces disponibles de son bateau !

Alessandro Di Benedetto (skipper de Team Plastique-AFM Téléthon):
« Je suis très content parce-que la course s’est bien passée, c’était très intense, je savais que j’arriverai plus fatigué que pour l’arrivée du Vendée Globe et c’est bel et bien le cas.
Je ne sais pas comment je tiens debout, dans les derniers miles j’ai failli m’endormir, quand les bateaux de la sécurité étaient autour de moi.
Je suis content des réparations que j’ai faites en mer, notamment sur le safran, je pense que le fait d’avoir réalisé ces réparations sans faire escale ont jouées sur l’écart avec Tanguy (De Lamotte, Initiatives Cœur), pour le même type de problème il a fait un arrêt, et ça a fait la différence au final. Son bateau peut aller entre 5 et 7 nœuds plus vite que le mien, c’était très chaud !
C’est une belle arrivée pour moi, il y a plein de bateaux qui sont venus m’accueillir, mon équipe, des amis, c’était vraiment sympa, j’ai allumé des feux pour fêter ça.
Je suis très fatigué, mais très content ! »

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