4h 01min 36s après PRB, Marc
Guillemot et Pascal Bidégorry à bord de Safran ont franchi
la ligne d’arrivée de la Transat Jacques Vabre à 17h
04min 43s (heure française) à Itajaí, au Brésil.
Leur temps de course : 17j 4h 43min 23s. Leur vitesse moyenne sur
le parcours théorique de 5 450 milles depuis Le Havre a été
de 13,08 nœuds. Ils ont parcouru 5 748 milles sur l’eau à
la vitesse moyenne de 13,93 nœuds. 31min et 44s après, Jérémie
Beyou et Christopher Pratt à bord de Maître CoQ ont coupé
la ligne et complètent ainsi le podium.
Vincent Riou et Jean Le Cam réussissent un joli coup à
Itajaí après 5 450 milles de course en s’imposant (avec
de la marge) après 17 jours 41minutes 47 secondes de course :
une arrivée fêtée à la brésilienne en
plein milieu de ce dimanche (13h 41min 47s, heure française) et
qui précédait de quatre heures, les deux poursuivants qui
ont dû batailler jusqu’au bout pour se départager.
Le quatuor des monocoques Imoca qui avait fait le break au large de Salvador
de Bahia a finalement implosé au cap Frio : PRB avait
ainsi réussi à s’échapper tandis que Cheminées
Poujoulat était décroché dans des alizés
de secteur Nord-Est très instables. C’est donc au cap Frio
que le match s’est joué quand Vincent Riou et Jean Le Cam
ont pu se glisser les premiers dans la baie de Rio de Janeiro, traversant
difficilement un front orageux assez actif. Plus de 60 milles de marge
étaient suffisants pour aborder la dernière ligne droite
puisque le vent passait alors au secteur Est en forcissant.
Pas de pause dans le tempo
A vingt nœuds de moyenne sur ces derniers 500 milles, PRB confortait son avantage de plus de 60 milles sur des duellistes très combatifs : Safran réussissait alors à dépasser Maître CoQ grâce à une route plus à terre au large du cap Frio. Le vent d’Est soufflait puissamment mais la mer était encore chaotique et le leader ne chômait pas alors qu’il fallait encore manœuvrer sur les derniers 200 milles pour envoyer le spinnaker puis pour empanner… Vincent Riou et Jean Le Cam assuraient jusqu’au bout sans chercher à préserver le matériel qui avait pourtant plus de dix-sept jours de mer !
Ses deux poursuivants étaient aussi à 120% parce qu’il fallait se départager et avec seulement cinq milles de marge, toute erreur d’anticipation du vent ou de manœuvre lors de l’empannage pouvait inverser la hiérarchie ! Marc Guillemot et Pascal Bidégorry (Safran) ne lâchaient rien pour finir avec 31min 44 sec d’avance sur Jérémie Beyou et Christopher Pratt (Maître CoQ).
A vingt nœuds de moyenne sur ces derniers 500 milles, PRB confortait son avantage de plus de 60 milles sur des duellistes très combatifs : Safran réussissait alors à dépasser Maître CoQ grâce à une route plus à terre au large du cap Frio. Le vent d’Est soufflait puissamment mais la mer était encore chaotique et le leader ne chômait pas alors qu’il fallait encore manœuvrer sur les derniers 200 milles pour envoyer le spinnaker puis pour empanner… Vincent Riou et Jean Le Cam assuraient jusqu’au bout sans chercher à préserver le matériel qui avait pourtant plus de dix-sept jours de mer !
Ses deux poursuivants étaient aussi à 120% parce qu’il fallait se départager et avec seulement cinq milles de marge, toute erreur d’anticipation du vent ou de manœuvre lors de l’empannage pouvait inverser la hiérarchie ! Marc Guillemot et Pascal Bidégorry (Safran) ne lâchaient rien pour finir avec 31min 44 sec d’avance sur Jérémie Beyou et Christopher Pratt (Maître CoQ).
Des couples heureux
Cette victoire de Vincent Riou (avec Jean Le Cam) vient à point nommé : il y a quasiment un an jour pour jour, PRB percutait une bouée dérivante lors du Vendée Globe, le contraignant à abandonner ! Le Breton cumule six participations à la Transat Jacques Vabre (dont la première édition en 1993) tandis que Jean Le Cam en aligne sept au compteur. C’est leur première victoire sur cette épreuve pour tous les deux !
Cette victoire de Vincent Riou (avec Jean Le Cam) vient à point nommé : il y a quasiment un an jour pour jour, PRB percutait une bouée dérivante lors du Vendée Globe, le contraignant à abandonner ! Le Breton cumule six participations à la Transat Jacques Vabre (dont la première édition en 1993) tandis que Jean Le Cam en aligne sept au compteur. C’est leur première victoire sur cette épreuve pour tous les deux !
Pour Marc Guillemot et Pascal Bidégorry, la place de dauphin a
été très disputée jusqu’à l’arrivée
et c’est à l’issue d’un parcours remarquable que
le duo a conclu magistralement : c’est le troisième podium
pour Safran sur la Transat Jacques Vabre après la deuxième
place de 2007 et la victoire en 2009.
Enfin, Jérémie Beyou et Christopher Pratt (Maître
CoQ) peuvent enfin souffler après une mise en jambe pour le
moins tonique : le tandem effectuait en effet sa première transat
à bord de l’ex-Banque Populaire qui est un bateau
très exigeant et assez complexe à faire marcher. Ces trois
équipages ont en tous cas impulsé un rythme extrêmement
élevé à la course puisque ces monocoques Imoca alignent
après dix-sept jours de course, près de quatorze nœuds
de vitesse moyenne sur l’eau, entre Le Havre et Itajaí !
Du côté des Class40
GDF SUEZ (Sébastien Rogues et Fabien Delahaye) en cow-boy solitaire a dépassé Recife semant largement Mare (Jörg Riechers et Pierre Brasseur) et Tales Santander 2014 (Alex Pella et Pablo Santurde). Ces deux Class40 ont bien compris qu’il serait impossible de le rattraper et se concentrent donc sur leur duel, véritable course de vitesse le long des côtes brésiliennes. Derrière, Watt & Sea Région Poitou Charentes, Groupe Picoty et SNCF – Geodis font ménage à trois depuis le Pot au Noir. 19 bateaux ont maintenant doublé l’équateur. Ce sera dans quelques heures le cas pour Matouba et April Deltacalor, sur lequel Tim Darni le benjamin de la course (19 ans) fêtera dignement ce grand moment dans une vie de marin !
GDF SUEZ (Sébastien Rogues et Fabien Delahaye) en cow-boy solitaire a dépassé Recife semant largement Mare (Jörg Riechers et Pierre Brasseur) et Tales Santander 2014 (Alex Pella et Pablo Santurde). Ces deux Class40 ont bien compris qu’il serait impossible de le rattraper et se concentrent donc sur leur duel, véritable course de vitesse le long des côtes brésiliennes. Derrière, Watt & Sea Région Poitou Charentes, Groupe Picoty et SNCF – Geodis font ménage à trois depuis le Pot au Noir. 19 bateaux ont maintenant doublé l’équateur. Ce sera dans quelques heures le cas pour Matouba et April Deltacalor, sur lequel Tim Darni le benjamin de la course (19 ans) fêtera dignement ce grand moment dans une vie de marin !
Ils ont dit :
Vincent Riou, skipper de PRB (IMOCA) : « Nous
n’avons pas beaucoup enlevé les cirés, c’était
rapide, sportif, tout le temps. Nous avons allumé ! C’était
usant, les périodes de repos ont été rares. Ça
ressemblait un peu à ce qu’on peut vivre habituellement en
multicoque. Ma première Transat Jacques Vabre remonte à 20
ans. Avec Jean, nous avons tous les deux eu pas mal de déboires
dans la Transat Jacques Vabre. Nous sommes heureux de l’emporter
cette fois ! Nous avons fait un belle course, nous n’avons jamais
raté une manœuvre, nous avons toujours été présent
à la barre quand il fallait allumer, on a toujours fait de belles
trajectoires. Je n’ai aucun regret sur notre boulot, c’est
cette satisfaction que je trouve sympa aujourd’hui. »
Jean Le Cam, co-skipper de PRB (IMOCA) : « Des
vitesses en-dessous de 15 nœuds, il n’y en a pas eu beaucoup.
On a tiré sur les bateaux, ça été du début
à la fin une course où on a tiré sur les bateaux.
On n’a jamais eu de conditions relax au vent arrière, c’était
tout le temps reaching à fond. Quand les safrans ne tiennent pas
faut pas se demander pourquoi ! Il y a deux safrans qui ne sont pas
arrivés à Itajaí, alors que sur un tour du monde ils
ont tenus. « On ne sait jamais ce qui peut arriver, on
a fait une fin de course assez rapide. Hier j’ai vu une grosse tortue
qui est passée à 20 mètres du bateau. Si elle était
passée sous le safran, c’était cuit. »
Tanguy de Lamotte (Imoca Initiatives Cœur) : « Mauvais
réveil ! A 9h30, on se fait surprendre par un autre grain mais
cette fois-ci, il y a 30 nœuds en quinze secondes : le bateau
part à la gîte, François choque la grand-voile…
Le temps que je sorte dehors, il est sur l'écoute de spi mais m'annonce
qu'il est déchiré ! Je me rends compte que la bastaque a
rendu de 50 cm : on a bien failli démâté ! On largue
le spi et on récupère ce qu'on peut sous une pluie diluvienne.
Et puis on repart enfin sous code 5 vers Itajai... Dur, dur, mais avec
du cœur, tout est possible... »
Armel Tripon - SNCF Geodis (Class40) : « Les
conditions météo sont stables depuis à peu près
48 h avec un vent soutenu de travers et des passages de grains de temps
en temps qui amène un peu de piquant sinon ce serait un peu routinier
! Encore une grosse semaine avant Itajaí. Nous ne sommes pas loin
de Groupe Picoty et Watt & Sea un peu plus loin. Nous sommes partis
du Pot au Noir ensemble et on a constitué un petit matelas intéressant
sur nos poursuivants. Nous sommes beaucoup sous pilote automatique dans
ces conditions, donc on règle constamment nos voiles et rectifions
le pilote pour garder des vitesses optimales. »
Pierre Brasseur, co-skipper de Mare (Class40) :
« Ca va très bien à bord de Mare, nous avons retrouvé
un peu de vent avec un peu de surf ! Nous sommes pleine balle. Depuis le
départ nous avançons assez vite et ça continue donc
nous sommes contents. Tales Santander 2014 nous rattrape depuis quelques
jours déjà, on essaie de le contenir mais c'est vrai qu'il
va très vite. On prend le risque de se rapprocher de la côte
pour faire moins de milles que lui et agrandir notre avance. »
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