Annabelle
Boudinot (Agro 650) a franchi la ligne d'arrivée à 00h 32mn 03s (heure
locale). Son temps de course est de 24j 19h 47mn 03s. Sa vitesse moyenne
sur l'orthodromie est de 6,17 nds. Michele Zambelli (Fontanot) est
arrivé à 00h 55mn 05s. Son temps de course est de 24j 20h 10mn 05s. sa
vitesse moyenne est de 6,16 nds. Ces
deux-là se sont tirés la bourre, quasiment bord à bord depuis trois
jours. Au final, c’est Annabelle Boudinot qui décroche la timbale et a
eu le privilège d’accueillir un Michele Zambelli toujours aussi
volubile. Entre l’eau et le feu, la relation s’est créée.
Annabelle Boudinot
La dépression tropicale
« J’étais en fuite avec deux ris dans la grand-voile, je n’arrivais à rien. En plus on entendait Denis Hugues en train de nous annoncer les alizés qui revenaient par le nord et l’ouest et nous on était dans le sud. Chaque fois, j’avais un degré de retard sur l’alizé, vraiment c’était la Transat de m… (rires). »
« J’étais en fuite avec deux ris dans la grand-voile, je n’arrivais à rien. En plus on entendait Denis Hugues en train de nous annoncer les alizés qui revenaient par le nord et l’ouest et nous on était dans le sud. Chaque fois, j’avais un degré de retard sur l’alizé, vraiment c’était la Transat de m… (rires). »
La casse
« J’ai eu mon bout-dehors qui s’est cassé sur le premier tronçon, j’ai réussi à le réparer, ça m’a pris deux jours, mais je ne voulais pas m’arrêter à Lanzarote. J’avais peur, si je m’arrêtais de ne pas avoir envie de repartir. »
« J’ai eu mon bout-dehors qui s’est cassé sur le premier tronçon, j’ai réussi à le réparer, ça m’a pris deux jours, mais je ne voulais pas m’arrêter à Lanzarote. J’avais peur, si je m’arrêtais de ne pas avoir envie de repartir. »
Une course dure
« Je ne sais pas le nombre de fois où je me suis dit : plus jamais. A chaque fois que je me prenais 40 nœuds, je me demandais ce que je faisais là. Mais le pire c’était encore la pétole. Tu t’accroches à essayer de régler, mais c’est vraiment pénible. »
« Je ne sais pas le nombre de fois où je me suis dit : plus jamais. A chaque fois que je me prenais 40 nœuds, je me demandais ce que je faisais là. Mais le pire c’était encore la pétole. Tu t’accroches à essayer de régler, mais c’est vraiment pénible. »
Le bilan général
« Quand je pense que c’est seulement ma deuxième grande course en solitaire, je me dis que c’est finalement pas si mal pour quelqu’un qui n’a pas vraiment d’expérience. De toutes les façons, une fois que tu es lancé au milieu de l’Atlantique, tu n’as pas vraiment le choix.»
« Quand je pense que c’est seulement ma deuxième grande course en solitaire, je me dis que c’est finalement pas si mal pour quelqu’un qui n’a pas vraiment d’expérience. De toutes les façons, une fois que tu es lancé au milieu de l’Atlantique, tu n’as pas vraiment le choix.»
Michele Zambelli
Histoires de mer
« Cette Transat était superbe. Dans la Bible, Il y a l’histoire de Jonas, celui qui part en mer et qui ne rencontre que du mauvais temps ou de la pétole. Et je me suis demandé, comment il fait Jonas ? »
« Cette Transat était superbe. Dans la Bible, Il y a l’histoire de Jonas, celui qui part en mer et qui ne rencontre que du mauvais temps ou de la pétole. Et je me suis demandé, comment il fait Jonas ? »
Naviguer prudemment
« Je me suis dit dans le mauvais temps entre Sada et Lanzarote, il faut naviguer comme les vieux. J’ai mis les voiles en ciseaux et j’ai filé tout droit. Je n’allais pas forcément très vite, mais j’avais un très bon VMG (gain sous le vent). Aux Canaries, j’étais sixième, et je me suis dit, il ne faut pas s’arrêter. »
« Je me suis dit dans le mauvais temps entre Sada et Lanzarote, il faut naviguer comme les vieux. J’ai mis les voiles en ciseaux et j’ai filé tout droit. Je n’allais pas forcément très vite, mais j’avais un très bon VMG (gain sous le vent). Aux Canaries, j’étais sixième, et je me suis dit, il ne faut pas s’arrêter. »
Résister
« A un moment je me suis pris un premier grain, je suis resté à la barre. Puis ensuite, un deuxième, puis un troisième. Devant Lanzarote, je me suis dit qu’il ne fallait pas s’arrêter, alors j’ai continué. »
« A un moment je me suis pris un premier grain, je suis resté à la barre. Puis ensuite, un deuxième, puis un troisième. Devant Lanzarote, je me suis dit qu’il ne fallait pas s’arrêter, alors j’ai continué. »
Petit message personnel
« Un jour, j’ai eu en VHF le Top 50, un des bateaux accompagnateur qui m’a dit qu’il venait me voir. Alors j’avais préparé un petit mot pour ma mère que j’avais écrit sur le cagnard pour faire une photo. Ma famille, c’est très important. Mais finalement le bateau n’est pas venu, il a été envoyé sur une autre mission… Pas de chance. »
« Un jour, j’ai eu en VHF le Top 50, un des bateaux accompagnateur qui m’a dit qu’il venait me voir. Alors j’avais préparé un petit mot pour ma mère que j’avais écrit sur le cagnard pour faire une photo. Ma famille, c’est très important. Mais finalement le bateau n’est pas venu, il a été envoyé sur une autre mission… Pas de chance. »
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