Alberto
Bona (Onelinesim.it) a franchi la ligne à 7h 31mn 10s heure locale. Son
temps de course est de 25j 02h 46mn 10s. Tanguy Le Turquais (Terréal
Rêve d'Enfance) est arrivé à 7h 41mn 46s. Temps de course 25j 02h 56mn
46s.
Alberto Bona, Sa course: «
Je suis vraiment très content. J’ai eu pas mal de soucis techniques.
J’ai perdu la girouette avant les canaries, du coup j’ai fait toute la
traversée sans pouvoir utiliser le mode vent sur le compas. J’ai dû
barrer énormément. »
Le rythme de course«
Le fait de beaucoup barrer, pas pouvoir dormir, c’était vraiment
difficile. Heureusement, on était tout un groupe très proches les uns
des autres, ça m’a permis de voir chaque jour où j’en étais. Pour moi,
c’était fondamental. Je pense que si j’avais été seul, sans contact avec
les autres, je n’aurais pas navigué aussi bien. Faire de la régate
comme ça des Canaries jusqu’à la Guadeloupe, c’est extraordinaire. »
Le bilan« Je suis vraiment très heureux d’être arrivé. Il va juste falloir que je réalise, que je prenne conscience… »
Mer et montagne«
Moi qui fais beaucoup de surf des neiges, j’ai retrouvé un peu les
mêmes sensations quand on arrive à faire glisser le bateau au portant.
Oui, au final, la mer et la montagne, ça se ressemble pas mal. »
Tanguy Le Turquais
Une aventure« C’était très dur, une sacrée aventure. Je n’ai pas vraiment eu l’impression de faire une régate. J’ai eu la sensation de ne jamais pouvoir les rattraper par devant. Psychologiquement, il fallait être solide. Avec la dépression orageuse qui s’est creusée sur moi, je ne pouvais rien faire pour l’éviter. »
Une aventure« C’était très dur, une sacrée aventure. Je n’ai pas vraiment eu l’impression de faire une régate. J’ai eu la sensation de ne jamais pouvoir les rattraper par devant. Psychologiquement, il fallait être solide. Avec la dépression orageuse qui s’est creusée sur moi, je ne pouvais rien faire pour l’éviter. »
L’arrivée« Il y a beaucoup d’émotions et pas beaucoup de mots. C’est incroyable… »
La casse«
J’ai fait une semaine sans pilote, mais je ne voulais pas m’arrêter à
Lanzarote… J’ai finalement réussi à réparer. Après, ça a été des petits
bouts, des bricoles. On n’arrête pas de bricoler sur ces bateaux.»
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