mercoledì 25 aprile 2018

Volvo Ocean Race - En escalier sur l’Atlantique Sud


Un coup à l’est, un coup au nord, la remontée de l’Atlantique Sud s’apparente pour l’instant à celle d’un escalier pour les sept VO65 partis dimanche d’Itajai. Après un long bord vers l’est, la flotte a viré quasiment comme un seul homme cap au nord lundi soir avant d’enchaîner un nouveau virement mardi matin, l’objectif étant d’aller chercher vers l’est plus de pression et une bascule progressive du vent de nord-est à est. A ce jeu-là, les stratégies sont quasi-identiques, même si certains, comme Sun Hung Kai/Scallywag lundi, tentent des petits décalages dans le but de grappiller des milles, voire des dixièmes de mille, à la concurrence. 

Au final, les écarts sont pour l’instant infimes, puisque ce mardi après-midi à 15h30 (heure française), seulement 7 milles séparaient le leader, Dongfeng Race Team, du septième, Vestas 11th Hour Racing.

A bord des sept monotypes, la concentration est maximale, à la fois pour surveiller un trafic maritime important dans cette région du globe - les images de plusieurs « on board reporters » en témoignent -, mais également pour ne pas lâcher la moindre once de terrain aux rivaux. « Vu notre position dans la flotte en ce moment, nous ne pouvons pas nous permettre la moindre perte », a ainsi expliqué mardi matin Luke Molloy, équipier de team AkzoNobel, l’intéressé confiant que chaque changement de voile d’avant nécessite une réflexion à bord sur la balance entre le temps que la manœuvre fait perdre et le gain de vitesse espéré. « Le choix de la bonne voile est un enjeu important entre Mast Head Code Zéro, J1 et J0, a confirmé le navigateur du team néerlandais, Jules Salter, les changements coûtent cher, donc nous essayons en général de garder autant que possible la même voile ».

Pas de grosse stratégie donc, mais des réglages constants au gré des oscillations du vent, des grains qui passent régulièrement sur la flotte, mais également d’un fort courant qu’il s’agit de bien négocier. Tout cela devrait durer jusqu’à la fin de la semaine avec de plus en plus de nord dans la route au fur et à mesure que le vent va prendre de l’est, comme l’indiquait mardi matin le Néo-Zélandais Daryl Wislang, heureux de constater que Dongfeng Race Team pointait en tête de la flotte : « C’est une remontée au près classique qui va durer probablement six jours. Nous faisons du bon boulot en ce moment, ça ne me dérange pas de faire du près longtemps à partir du moment où tout le monde est derrière nous. » Il s’agira ensuite de négocier le Pot-au-noir qui, dans le sens de la montée, s’avère en général moins « copieux » que dans celui de la descente. C’est en tout cas ce qu’espèrent les sept équipages.

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