sabato 26 maggio 2018

Volvo Ocean Race - Team AkzoNobel en mode record !


Fast and Very Furious ! Partie dimanche dernier de Newport à destination de Cardiff pour une étape de 3300 milles, la flotte de la Volvo Ocean Race affronte depuis le milieu de la semaine des conditions en Atlantique Nord qui ont permis aux sept Volvo Ocean 65 de peu à peu allonger la foulée jusqu’à faire exploser leurs compteurs ! 

Et à ce jeu-là, le plus véloce aura été team AkzoNobel qui, non content de pulvériser le record de la distance des 24 heures sur un VO65 détenu depuis l’édition précédente par Abu Dhabi (550,82 milles), a battu celui des 24 heures sur la Volvo Ocean Race, soit 601,63 milles avalés, à 25,08 nœuds de moyenne, 5 de plus que les 596,6 miles d’Ericsson 4, mené par le Brésilien Torben Grael, lors de l’édition 2008-09.
Clin d’œil du destin, la fille de ce dernier, Martine Grael, est à bord du VO65 néerlandais, tandis que le navigateur Jules Salter faisait partie de l’équipage d’Ericsson 4 quand il avait établi un nouveau record. « C’est sûr que Martine est très excitée, elle va désormais pouvoir appeler son père « Capitaine Lent » lors des dîners de famille et Jules a aussi le sourire d’avoir battu son propre record », a plaisanté vendredi le skipper Simeon Tienpont, qui a ajouté : « C’est formidable d’être le bateau le plus rapide de la course, particulièrement dans ces conditions propices pour aller vite en toute sécurité. Un grand merci à toute l’équipe à terre de nous avoir si bien préparé le bateau, ce qui nous permet d’avoir toute confiance pour vraiment le pousser à fond ».
Derrière, les autres équipages ne sont pas en reste, puisque, en plus de team AkzoNobel, cinq sur six ont également battu le précédent record d’Abu Dhabi sur un Volvo Ocean 65, seul Sun Hung Kai/Scallywag, plus au sud et qui bénéficie d’un angle moins favorable, n’a pas franchi la barre des 550 milles. Ce record récompense en tout cas les « sudistes », à savoir ceux qui, dès le lendemain du départ des Etats-Unis, ont opté pour une trajectoire plus sud, là où Dongfeng Race Team, MAPFRE et Turn the Tide on Plastic avaient décidé d’empanner sur une route plus directe. Au classement de cette neuvième étape après cinq jours de course, le pavillon néerlandais est à la fête, avec team AkzoNobel et Team Brunel une dizaine de milles derrière, Vestas 11th Hour Racing et Dongfeng Race Team suivant à environ 60 milles du leader, MAPFRE et Turn the Tide on Plastic à une centaine, tandis que Sun Hung Kai/Scallywag ferme la marche, à environ 135 milles.
Pour autant, rien n’est joué, puisque si la flotte a cavalé ces dernières heures, cela ne sera plus la même chanson lors des 600 derniers milles jusqu’à Cardiff qui s’annoncent particulièrement « pétoleux ». « Devant nous, il y a un mur sans vent, confirme Charles Caudrelier, skipper de Dongfeng Race Team. Cela signifie que la flotte devrait se compresser et qu’il pourrait y avoir un nouveau départ ! Un finish comme à Newport est possible, mais cette fois, ça pourrait être en notre faveur »,veut croire celui qui, avec son équipage, avait vécu à l’arrivée à Newport un scénario catastrophe, passant de la première à la quatrième place. 
Autant dire qu’il va falloir que chaque équipage garde la plus grande lucidité au moment de négocier l’approche des côtes galloises, d’autant que les enjeux sont très élevés, les points comptant double sur cette étape transatlantique qui devrait s’achever mardi soir ou mercredi matin. Pour Jérémie Beyou, qui fait partie de l’équipage Dongfeng Race Team mais resté à terre sur cette manche, Charles Caudrelier et ses hommes doivent tout faire pour devancer MAPFRE, leader du général avec trois points d’avance sur le team battant pavillon chinois : « Si tout le monde arrive au contact, on sait qu’il peut se passer plein de choses en baie de Cardiff, il va falloir garder de l’énergie jusqu’à la fin. La priorité est vraiment de garder MAPFRE derrière, sachant que si Brunel finit devant nous, ils reviennent aussi dans le match. Il pourrait du coup y avoir trois bateaux en quelques points avant les deux dernières étapes, pour le spectacle, ça serait sympa ». On ne dirait pas mieux !

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