J'ai dû renvoyer
d'une demi-heure l'ouverture de la bouteille de champagne pour faire
face
à un problème. A l'improviste la lame de safran babord s'est levée car
le bout qui le tient dans l'eau a cassé. Il
n’y a pas eu de choc, le fusible a du casser par "fatigue". J'ai pu
ralentir le bateau, le faire pencher de l'autre côté pour
permettre au safran tribord de diriger le bateau pendant que je
remettais en place un autre bout avec nouveau fusible et à nouveau la
lame du
safran bâbord à l'eau.
J'ai pu reprendre mon cap et même si en sueur pour la manœuvre, j'ai ouvert avec
plaisir une bouteille de champagne pour fêter le premier Cap de cette fantastique course !
A la longitude du Cap
j'ai aperçu beaucoup d'oiseaux et de loin je eu l'impression que il
s'agissait de jeunes albatros, ils étaient foncés et sans taches
blanches (plus un albatros grandit plus il blanchi dans le plumage).
Toujours à la hauteur de Bonne Esperance j'ai retrouvé un gros poisson
volant sur le pont qui a fini dans la casserole avec un peu d'eau
de l'Océan, du persil, très peu d'ail, du citron et de l'huile d'olive
vierge extra.
En affalant un gennaker la nuit j'ai failli mettre la main sur une Caravelle portugaise! C'est un très petit « exemplaire » d'un peux plus d'un centimètre de longueur (que j'ai pris en photo) et qui s’était collé à l'emmagasineur du bout dehors (le tambour fixé à l’extrémité de l’étrave et qui, à l'aide d'un bout à circuit fermi, sert à rouler et dérouler de grandes voiles d'avant comme le gennaker).
En affalant un gennaker la nuit j'ai failli mettre la main sur une Caravelle portugaise! C'est un très petit « exemplaire » d'un peux plus d'un centimètre de longueur (que j'ai pris en photo) et qui s’était collé à l'emmagasineur du bout dehors (le tambour fixé à l’extrémité de l’étrave et qui, à l'aide d'un bout à circuit fermi, sert à rouler et dérouler de grandes voiles d'avant comme le gennaker).
Je l'ai mis dans un petit pot étanche en plastique et sous alcool pour la
conserver.
Prochain objectif: le passage de la porte Crozet située entre les méridiens 420E et 500E à la latitude 390S.
Au passage du Cap les
températures étaient très agréables et pendant
plusieurs heures j'ai pu barrer à nouveau en maillot de bain avec des
jolis rayons de soleils sur les voiles mais en allant plus au sud en
quelque heure la température de l'air a baissé de 7°C donc à nouveau
passage en combinaison deux pièces puis en
combinaison étanche pour le soir au moment où le bateau a commencé à
faire des magnifiques surf à plus de 20
nœuds et les vagues ont commencé à exploser sur le pont.
C'est vraiment beau voir le bateau quand il avance dans les bonnes conditions.
En général je peux
dire que, après un peu plus d'un mois de navigation, la
situation à bord est très bonne. Il y a eu des petites choses (quatre
taquets cassés, le fusible du safran,
l'hydrogénérateur à la moitié de sa puissance, les lattes de solent qui
sont en train de quitter la voile...) mais il
s'agit d'accastillage, de petit matériel voire d'une usure physiologique
due aux milles déjà parcourus, mais rien de vraiment
important et surtout rien qui ne touche à la structure de la coque ou du
gréement. Un autre aspect dont je suis content c'est que je
suis en plein forme pour le moment et j'arrive encore à manger du
frais...
Je reçois plein de messages d'encouragement et ça me fais très plaisir, ça fait chaud au cœur et je crois ça doit faire avancer plus vite aussi le bateau... Vraiment merci beaucoup à vous tous qui écrivez et qui suivez avec passion cette aventure autour de notre Planète bleu...
Alessandro Di Benedetto/Team Plastique
Je reçois plein de messages d'encouragement et ça me fais très plaisir, ça fait chaud au cœur et je crois ça doit faire avancer plus vite aussi le bateau... Vraiment merci beaucoup à vous tous qui écrivez et qui suivez avec passion cette aventure autour de notre Planète bleu...
Alessandro Di Benedetto/Team Plastique
Nessun commento:
Posta un commento