lunedì 18 settembre 2017

Douarnenez Fastnet Solo 16 septembre 2017


Il suffisait de voir les trognes épanouies des gamins des clubs de voile de Douarnenez à l’issue de la parade préalable au départ de la Douarnenez Fastnet Solo pour comprendre que l’objectif avait atteint sa cible : profiter de ces quelques heures de navigation pour établir des ponts avec les solitaires du Championnat de France Elite de Course au Large.

Trois petits tours et puis s’en vont… C’était la consigne donnée aux concurrents de la Douarnenez Fastnet Solo à l’occasion de la parade du samedi, où chaque bateau devait passer devant la digue du Rosmeur où les spectateurs s’étaient massés pour admirer les évolutions des concurrents et se nourrir des commentaires sur les profils des solitaires, le parcours, la vie à bord d’un Figaro Bénéteau. Une animation grand public conforme à la volonté de Douarnenez Courses d’ouvrir la course au large à tous.
  • La douleur est dans le près
Cette parenthèse enchantée ne préjuge en rien du menu qui attend les solitaires. A priori, si les prévisions de vent ne bougent pas, les solitaires devraient bouffer du près la très grande majorité du parcours. Au programme, du vent de nord pour embouquer le chenal du Four et traverser la Manche, une première rotation vers l’ouest pour attaquer la mer d’Irlande et un retour des vents au secteur sud, voire sud-est une fois le Fastnet dans le sillage. Cela risque d’être long, très long et les spis ne devraient pas souvent sortir des sacs.
  • Entre réglages et table à cartes
Pour cette dernière épreuve de la saison, certains auraient aimé des conditions plus variées. Le près n’est pas l’allure préférée des navigateurs, spécialement quand le vent tend à monter dans les tours. Alors, il va falloir faire preuve de patience, être fataliste. Si quelques-uns comme Alexis Loison (Custo Pol) manifestent une appétence certaine pour le large, d’autres craignent de trouver le temps long à l’instar de Martin Le Pape (Skipper Macif 2017). Heureusement le jeu tactique va obliger à un véritable remue-méninge. Tout le temps passé sur la table à carte sera autant de pris sur le risque de monotonie.

Ils ont dit :
Anthony Marchand (Ovimpex Secours Populaire)
« C’est en quelque sorte un retour aux sources. Ça fait longtemps qu’on n’a pas vu le phare du Fastnet en Figaro et ça commençait à manquer. Le format est intéressant, c’est une vraie course au large plus longue qu’une étape de la Solitaire. Il va falloir bien gérer son sommeil. En revanche, on va vraiment faire beaucoup de près. »

Martin Le Pape (Skipper Macif 2017)
« C’est un parcours intéressant, avec pas mal de large, notamment la descente du Fastnet vers Ouessant. Il va falloir assurer sur la durée, d’autant que ce ne sera pas de tout repos avec beaucoup d’allures de près. Mais c’est vraiment sympa d’aller virer le Fastnet, c’est quand même un phare mythique. »

Alexis Loison (Custo Pol)
« Pour le Fastnet, c’est bon, je connais la route. Maintenant, il va falloir que je fasse une bonne performance, parce que sinon on va croire que c’est mon père qui fait marcher le bateau (Ndr : Alexis a remporté la Fastnet Rolex Race en double avec son père, sur le bateau familial). Maintenant, la concurrence va être rude, tous les meilleurs sont là. Il faudra être dans le bon rythme, être à l’affut des bascules de vent. Mais je connais bien ce phare. Son nom résonne de façon particulière pour moi.»

Le programme de la Douarnenez Fastnet Solo

13 au 15 septembre : mise à disposition des bateaux pour contrôles de jauge
16 septembre : parade en baie commentée à partir de 15 heures sur la digue du Rosmeur
17 septembre, 16 heures : départ de la Douarnenez Fastnet Solo – Douarnenez – Wolf Rock – phare du Fastnet et retour. Soit 600 milles de course. Parcours de substitution vers la bouée BXA (entrée de la Gironde) suivant les conditions météo.
20 ou 21 septembre : arrivée estimée de la Douarnenez Fastnet Solo
22 septembre : postlogue
23 septembre : remise des prix et proclamation des résultats du Championnat de France de Course au Large.

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